N’est-ce pas suffisant ?

C’est une excellente question !

Bien entendu, la réponse est non.

D’abord, en géotechnique les missions sont nommées. Il en existe 5 exactement. Missions G1, G2, G3, G4 et G5. Dans ce cadre normatif, vous comprennez que les missions géotechniques s’enchaînent. Et cela en fonction de chaque étape du projet. La mission G5 est à part, elle entre dans le cadre du diagnostic, donc destinée aux sinistres pincipalement.

En règle générale, un géotechnicien doit faire une analyse en phase devis. Autrement dit, il va à la recherche d’informations spécifiques. Et vous y avez accès librement ! tout comme lui. Vous pouvez y accéder sur les sites du BRGM, Georisques etc.

Ces ressources permettent au géotechnicien de mieux comprendre le contexte géologique de votre projet.

Cette recherche ne repose pas uniquement sur de la donnée OpenSource, mais aussi et surtout sur les études des précédentes missions. Le bureau d’étude dispose d’une ressource de données géotechniques très importante. Le géotechnicien va établir un programme de sondage de sol en fonction des données privées appartenant à son bureau d’étude.

Cela est plus complexe encore. Le géotechncien va associer les données géologiques locales au besoin de votre projet et selon les exigences normatives et les recommandations locales (IGC). En phase devis donc, vous disposez déjà d’une analyse d’ingénierie !

Allons plus loin !

Une pré analyse au stade devis comme vous l’avez compris n’est pas réellement une étude qui entre dans le cadre normatif (régie par la norme NFP 94-500).

Elle est nécessaire et dans la plupart des cas gratuite ! N’oubliez pas qu’elle nécessite un travail d’un ingénieur. Cette analyse a donc un valeur.

Certains bureaux d’ingénierie géotechnique facturent cette prestation.